“Nous sommes seuls, seuls comme le Bédouin dans le désert. Il faut nous couvrir la figure, nous serrer dans nos manteaux et donner tête baissée dans l’ouragan, et toujours, incessamment, jusqu’à la dernière goutte d’eau, jusqu’à la dernière palpitation de notre cœur. Quand nous mourrons, nous aurons cette consolation d’avoir fait du chemin et d’avoir navigué dans le grand”.
Gustave Flaubert, Correspondance, III, 19 (1855)