Cécile Chaminade (1857-1944).
Lirica di Charles Fuster (1866-1929):
Ne dis pas que l'espoir à tout jamais t'a fui, Ni que, cet amour mort, l'amour ne peut renaitre. Rien ne doit s'en aller, rien ne doit disparaître, Demain voit revenir ce qui passe aujourd'hui. Pour une heure de vide, et d'angoisse, et d'ennui, Tu peux maudire en paix le destin lâche et traître; Désespéré d'un jour, tu peux pleurer peut-être: L'aurore d'un bonheur va monter dans ta nuit! Elle grandit, l'ardente et lumineuse aurore! Toi qui niais l'amour, tu vas aimer encore! L'aurore va venir, l'aurore va monter! Et, toujours saluant chaque bonheur qui passe, Tu sentiras toujours, sous ta poitrine lasse, Quelque tendresse battre et quelque espoir chanter.